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Comment Carbon Maps aide Coopérative U à transformer la connaissance du Scope 3 en action quotidienne

PCF / ACV
Distributeur
updated on:
16/12/2025
Ina Durante
Brand Content Manager at Carbon Maps
La Coopérative U est passée des feuilles de calcul à une vue en direct, au niveau des produits, du Scope 3 sur 200 000 SKU.

Coopérative U savait que se contenter d'éteindre les lumières n'allait plus suffire à faire la différence. En analysant les émissions du Scope 3, ils ont constaté que celles-ci représentaient l’essentiel de leur empreinte. Pour agir, il fallait donner aux équipes une vision claire et fiable des impacts par produit sur un assortiment de près de 200 000 références. Partie de tableurs, l’organisation dispose aujourd’hui d’une vue évolutive et transversale du portefeuille, suivie régulièrement par l’équipe RSE—et utilisée aussi bien par les acheteurs que les ingénieurs qualité côté commerce.

À propos de Coopérative U

Coopérative U compte parmi les plus grands distributeurs alimentaires en France, regroupant plus de 1 800 magasins indépendants sous une même bannière coopérative. Depuis 2010, l'entreprise mesure ses émissions des Scope 1 et 2 afin de répondre aux exigences réglementaires. En élargissant l’évaluation au Scope 3, elle a confirmé que plus de 90 % de ses émissions se situent au-delà de ses opérations directes—principalement dans les produits. En 2024, l’organisation a finalisé sa trajectoire de réduction des gaz à effet de serre (GES), validée par la Science Based Targets initiative (SBTi).

Source d'image : Coopérative U

Les défis

  • La prédominance et la complexité du Scope 3
    Identifier les principaux postes d’émissions sur près de 200 000 références (alimentaire et non-alimentaire) afin d’embarquer les fournisseurs et d’adopter des stratégies de décarbonation au niveau produit.
  • Les limites des données « moyennes »
    Les bases publiques comme Agribalyse offrent des repères utiles, mais reflètent des moyennes qui ne captent pas toujours l’amélioration des pratiques agricoles améliorées. 
  • Des tableurs lourds et chronophages
    Les premiers calculs du Scope 3 s’appuyaient d’abord sur des facteurs d’émission monétaires puis de référence le tout suivi dans des tableurs par grandes familles de produits.Une approche viable, mais entraînant des lourdeurs dans la mise à jour, ainsi qu’une analyse et une exploitation difficiles pour la prise de décision. Dans l’agroalimentaire, utiliser des facteurs d’émission basés sur la dépense peut être très trompeur : le prix d’un produit est souvent peu voire pas corrélé à son empreinte carbone réelle.
  • Des bases de données solides
    Avec un vaste catalogue de produits, la réussite dépendait de données «propres » : des sources claires, fiables et robustes, permettant de reproduire et suivre l’analyse d’années en années
  • Gestion du changement
    Les équipes des activités commerciales de Coopérative U ont besoin de données granulaires et facilement accessibles, ainsi que d’un outil simple à utiliser.

Ce qui a changé avec Carbon Maps

1) Modélisation au niveau produit avec des facteurs d’émission affinés

Carbon Maps a aidé Coopérative U à affiner son empreinte grâce à des calculs par produit sur l’ensemble de l’assortiment. L’approche combine des bases de données reconnues avec des facteurs d’émission affinés qui reflètent mieux les pratiques agricoles différenciées et les recettes réelles, pour des résultats alignés sur la manière dont les produits sont réellement fabriqués.

2) Des flux de données propres et reproductibles

Ensemble, Carbon Maps et Coopérative U ont mis en place un flux de données fiable : les données de référence produit (master data) s’intègrent proprement dans les calculs, et le pipeline se rejoue chaque année de la même manière, de manière à garantir la comparabilité d’une année sur l’autre.

3) Des vues claires par catégorie et fournisseur

Coopérative U peut désormais identifier les principaux postes d’émissions par catégorie et par fournisseur, ce qui facilite la mise en place de plans d’action ciblés.

4) Piloter, calibrer, puis passer à l’échelle

Après un pilote avec un petit groupe d’utilisateurs, Coopérative U et Carbon Maps ont ajusté les modèles, les processus et l’expérience utilisateur, avant de préparer un déploiement élargi pour permettre à davantage de collaborateurs d’utiliser l’outil pour l’analyse et la prise de décision.

5) Formation des non-experts

Carbon Maps a mené des actions de sensibilisation et des formations ciblées (par ex. pour les ingénieurs qualité et emballage), tout en veillant à proposer une interface intuitive pour faciliter l’adoption au-delà des équipes RSE.

« Pour que cela fonctionne, l’interface de l’outil doit être simple et agréable à utiliser ; sinon, on n’embarque pas les équipes—surtout lorsqu’il s’agit de personnes qui ne sont pas expertes du climat. »

— Chrystelle Giraud, Cheffe de projets environnement, Coopérative U

Résultats clés

  • Des tableurs statiques à des analyses dynamiques.
    Coopérative U a remplacé des exercices ponctuels, réalisés sur plusieurs mois, par des vues actualisées et fines au niveau produit.
  • Une détection plus rapide des hotspots.
    Les équipes peuvent identifier les références (SKUs) et fournisseurs les plus impactants et concentrent leurs efforts là où l’effet est le plus déterminant.
  • Une adoption élargie.
    Un pilote réussi a ouvert la voie à un déploiement plus large, facilitant l’intégration de la dimension climat dans les échanges avec les fournisseurs.
  • Une base solide pour la décarbonation des produits.
    Avec des modèles plus clairs et des données fiables, Coopérative U peut prioriser les marques propres et/ou les catégories les plus émettrices et planifier des actions de réduction plus ciblées.

Conclusion

Avec Carbon Maps, Coopérative U a construit les données, la modélisation et l’adhésion interne nécessaires pour agir à grande échelle sur le Scope 3. Ce qui avait commencé comme un projet sur tableur est devenu une capacité opérationnelle du quotidien — offrant aux acheteurs, aux ingénieurs et aux responsables RSE les informations dont ils ont besoin pour réduire efficacement l’empreinte du Scope 3 et suivre les progrès année après année.

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